Le hanbok est le vêtement traditionnel de toute la péninsule coréenne. Il est aussi porté par la diaspora à travers le monde. Vous l’avez sûrement déjà aperçu dans de nombreux dramas historiques !

Autrefois porté quotidiennement, le hanbok a connu de nombreuses évolutions au fil de l’histoire et des influences. Il s’est ainsi adapté à chaque époque. Tour de Corée vous propose une petite introduction à ce vêtement emblématique dans cet article.  

Histoire du hanbok

Le mot hanbok, 한복 en hangeul et 韓服 en hanja, signifie littéralement « vêtement coréen ». En Corée du Nord, on lui attribue le nom de Joseon-ot 조선옷 ou 朝鮮옷 en hanja. 

Evolution

On retrouve les premières traces du hanbok sur des peintures murales de tombes du royaume de Goguryeo (37 avant J.C – 668 après J.-C.). Durant cette période des Trois Royaumes, chacun des états rivaux de Goguryeo : Baekje et Silla, possédaient leurs propres styles de hanbok. Cela permettait alors de différencier les habitants de chaque nation. Il faudra attendre la période Joseon pour lui donner sa forme finale, et la plus connue.

Composition du hanbok :

– Hanbok pour femme

Le Jeogori est la partie supérieure du hanbok, et fait office de veste. Il est aussi présent dans la tenue pour homme, mais celui du hanbok féminin est beaucoup plus court.

Le otgoreum, qui fait partie du jeogori, est le ruban qui permet de former le nœud qui maintient le vêtement fermé. Sur le jeogori, on retrouve le dongjeong qui fait guise de col et qui le met le cou en valeur. Et enfin, la longue jupe appelée chima.

Les différentes parties du hanbok

– Hanbok pour homme

Le hanbok pour homme est aussi constitué d’un jeogori mais ce dernier est beaucoup plus ample, simple et long que celui pour femme. On retrouve aussi parfois un durumagi, manteau long et très ample porté lors d’occasions particulières, par-dessus on retrouve le jeogori. Le pantalon du Hanbok, appelé baji, est très large afin de faciliter la position assise.

Le hanbok pour homme est porté avec un chapeau appelé gat et qui est fabriqué à partir de crin de cheval. 

Les couleurs

Les couleurs et les tissus des hanbok ont eu une importance capitale durant l’histoire. En effet la couleur d’un hanbok indiquait souvent le statut et le rang social de la personne. Par exemple, le rouge était la couleur assignée aux rois, étant la couleur représentant le pouvoir et la richesse. Le noir était favorisé par les intellectuels, couleur représentant le savoir. Le jaune indiqué qu’une jeune femme n’était pas encore mariée.   

De plus, les tissus avec lesquels on confectionnait les hanbok étaient tout aussi importants. La soie était un matériau cher importé de la Chine voisine. Quelqu’un qui possédait un hanbok en soie ne pouvait qu’attester d’une grande richesse. Tandis que les hanbok moins colorés et en coton montraient une appartenance à une classe sociale plus populaire. 

De nos jours

Aujourd’hui, le hanbok redevient à la mode avec de nouveaux modèles très modernes et au gout du jour et s’inscrit comme une nouvelle tendance en Corée du Sud.

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